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Curley Music 01
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Curley Music 01

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Curley.

 

Magique ! Un double vinyle tribe mentale par le maitre du genre Curley (R.I.P.)

Curley repress !!!

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Ayant érigé l’improvisation en philosophie, Curley a su transcender la performance live et propulser l’acid techno dans des contrées inexplorées où spontanéité, hypnose et psychédélisme sont les maitres-mots.

Ses collaborations avec Spiral Tribe ou Unit Moebius et ses productions sur Audio Illusion, Club Craft, Utmostfear, Promethean, Network23, Crowd Control ou encore Kibra-Hacha ont illuminé les beaux jours de la scène électronique libre et porté leurs influences bien au-delà de tout microcosme.


Né à Leidschendam en Hollande, le 16 avril 1973, Curley Schoop passe son enfance à Curaçao (dans les Antilles néerlandaises). Rentré dans la métropole avec sa famille       au moment de son adolescence, sa passion pour la musique commence déjà à porter ses fruits. A l'âge de 16 ans, il sort son premier disque sur le label DJAX (D.I.C.E -  Rubba dice stylin).
En 1994, il voyage vers Berlin avec ses amis de R.A.F, Joep, Katja et Chiel ainsi que ses proches Sazz et Ratski où ils jouent à une fête "Acid Orange".
A ce moment là, la fine équipe des Spiral résident au squat "Blauwe Aanslag" à Den Haag, en Hollande. C'est là qu'eurent lieu les fameuses fêtes "Acid Planet" organisées par Jan, Siuli et Guy et que Sebastian (69db) et Simon (Crystal Distortion) de Spiral Tribe ainsi qu'Unit Moebius commençaient à inspirer toute une génération. Ces événements changent la vie de Curley et de beaucoup de gens qui se trouvent dans ce coin à ce moment...

C'était une période d'effervescence artistique et la Hollande voyait chaque jour fleurir de nouvelles fêtes et de nouveaux sound systems. C'était l'âge d'or de la "Hardcore Peace Generation". Quand Curley quitte le sud pour rejoindre Den Haag, la musique qu'il crée avec Jan, Sebastian et Simon devient le fondement du légendaire "son spiral".

C'est à peu près à cette époque que Curley rencontre sa femme, Barbara, dont il partagera la vie pour le restant de ses jours. La Hollande a beaucoup à offrir à ce jeune musicien inspiré qui était aussi un talentueux DJ ; elle est le bastion des fêtes les plus folles, organisées par des proches comme Cyb-X et Mononom Sound System pour lesquels il joue souvent ses fameux sets mentaux mixant acid, hardcore et techno.

En 1995, il déménage vers Londres. Barbara est anglaise et Curley toujours partant pour une nouvelle aventure. Bien que la scène Londonienne soit très différente de ce qu'il avait expérimenté avec les free parties en Europe, Curley apprécie la variété de styles. De nouvelles influences viennent enrichir ses sets : breakbeat, drum & bass, London style… Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'enregistrements de ses performances de l'époque, de fait, je ne pense pas qu'on ait pu capturer sur un support l’intensité de ces dernières, il fallait tout simplement être là.
Curley avait la capacité de réveiller le public, il savait créer l'étincelle métamorphosant une assemblée de gens endormis en véritable foule en liesse ! Son look ne laissait présager de rien : rare musicien noir dans une scène hardcore majoritairement blanche, chapeau bizarre et pantalon évasé, il n'en était pas moins le gars le plus cool auquel tout le monde voulait parler.
Cette période de célébrations dans les usines désaffectées de Londres est à ranger parmi les meilleurs moments de sa carrière de DJ.

Beaucoup de gens qui n'avaient pas été en Europe ne pouvaient pas comprendre ce qu'il jouait mais adhérèrent de suite. C'était une combinaison très spéciale, un savant mix de sons spiralisants avec des influences Hollandaises et Londoniennes, un style unique en son genre.

C'est à Londres qu'il rencontre Ben et Brett des "Fear Teachers" ; il joue à bon nombre de leurs fêtes ; ces derniers eurent une grande influence sur lui. Ils étaient allés en Europe et savaient ce qui était en train de s'y passer mais ils avaient leur propre son, un genre d'électro pleine de distorsions et caractérisé par un rythme débridé. Curley s'enthousiasme pour ces nouvelles influences, il se met notamment à incorporer de la drum & bass dans ses sets ; à cette époque il joue souvent avec son ami Beven (Dj Terroreyes) pour des sessions mash-up à trois platines. La période est prolifique puisqu'il sort des enregistrements sur le label de Ben et Brett, "Audio Illusion" mais aussi sur "Club Craft", "Utmosfear" et "Crowd Control".

En 1997, Curley, tout juste âgé de vingt quatre ans, est un père fier et heureux en amour dont les productions musicales commencent à être prises au sérieux. A ce moment, il participe à des événements au quatre coins de l'Europe, principalement en Grande-Bretagne, en Hollande, en France, en Italie et en Allemagne. De plus, après avoir sorti tant de ses travaux sur différents labels, il décide - conjointement avec Barbara - de créer sa propre écurie, "Kibra Hacha". Sa première sortie sur ce label sera aussi la dernière de sa vie...

Après avoir passé Noël en famille à Londres, Curley et Barbara se rendent à Rome en Italie pour une grande fête du Nouvel An de 1998. Ce sera le dernier set de Curley. A l'aube du 3 janvier, Curley décéde dans son lit d'une déficience cardiaque dont il ne se savait pas atteint. Il est difficile d'exprimer le choc que sa disparition suscite dans la scène free à travers toute l'Europe.  En Hollande, en Angleterre et en Italie de monumentales célébrations furent données en son honneur : l'un des tous meilleurs nous avait quittés à son zénith, alors qu'il avait encore tant à vivre...

Certaines étoiles brillent plus que d'autres au firmament ; l'énergie qu'elles dépensent pour nous éclairer les conduit souvent à s'éteindre prématurément mais ce sont malgré tout celles qui nous marquent. Au final, ce n'est pas le nombre d'années vécues qui compte mais ce que vous avez accompli pendant celles-ci et Curley a vécu chacune des minutes de son existence avec une intensité rare. Je pense que les lignes qui suivent, rédigées par son ami Brett, après son départ, en disent long :

"Dans la « Dance Culture », il y a très peu d'individus doués de l'énergie et du dévouement nécessaires à maintenir la scène innovante, vibrante et avant-gardiste. Curley possédait tous ces pouvoirs et les répandait comme un virus, contaminant tous ceux qui croisaient son chemin, avec une vibration positive et une foi inaltérable dans le futur. " (Brett Youngs R.I.P)

 

 

 

CURLEY MUSIC 01

A   Mono & Mono Mono2    
B   Boiling Point    
C   Lysergik Delusions    
D1   Klueless    
D2   Junction C32

 

 

 

 

Repress of the AIR 3007 (Audio Illusion Recordings)

A: With Bas H.P.G.
B: With David 010
C: With Cyberlogica
D1: With David 010
D2: With Cyberlogica

CURLEY MUSIC 01